. . . . . . . . Nos productions . . . . . . .

   Pour nous travailler en bio passe obligatoirement par la mise en application de deux principes. La rotation de cultures d'une part et l'association d'un élevage et de cultures de vente d'autre part.

  

   Faire des rotations de cultures signifie que nous allons faire succéder différentes cultures complémentaires les unes aux autres sur une même parcelle.

   Sur le schéma ci-contre, il s'agit de notre rotation principale.

   Nous démarrons par une année de blé meunier et notre culture reste propre et se nourrit elle-même car il y avait une prairie juste avant.

    En deuxième année nous cultivons les pommes de terre. Celles ci ont besoin de beaucoup de fumier ce qui laissera des reliquats dans le sol pour la troisième culture : le météil (mélange de céréales et de protéagineux destiné à nourrir le troupeau). Il n'y aura donc pas besoin de réaliser d'apports supplémentaires.

     Ensuite, nous réimplantons une prairie qui restera en place au moins trois ans afin de laisser le sol se reposer. 

   Cette manière de travailler nous permet d'avoir des cultures quasiment autosuffisantes : dans cet exemple nous n’effectuons qu'un seul apport de fumier sur une même parcelle en six ans.

 

   Un deuxième principe essentiel à nos yeux est l'association d'un élevage et de cultures de vente. 

   En effet, c'est le fumier produit par nos bovins qui nous permet de nourrir nos framboisiers, noyers, pomme de terre... 

   Comme on peut le voir sur le schéma ci-contre, environ 30% du fumier produit par notre troupeau servira à alimenter la rotation de culture qui nourrit nos animaux.

   Cela signifie que 70% du fumier produit sur notre exploitation est utilisé pour les cultures de vente : en d'autres termes c'est grâce à nos vaches que nous pouvons produire des fruits et des légumes sans avoir recours (ou très peu) aux engrais organiques achetés.

      Les cultures de vente permettent aussi de nourrir les animaux en retour en valorisant "les déchets" : les pommes de terre déclassées sont consommées par les animaux à l'engraissement, les noyers sont pâturés par les vaches...

   Pour plus de renseignements sur chacune de nos productions, sélectionnez celle qui vous intéresse :