Nos vaches

      Notre troupeau est constitué principalement de vaches de race limousine.

     La vache limousine est un animal typé "viande" ce qui permet d'obtenir un bon rendement de morceaux "nobles" par rapport au deuxième choix.

      Mais elle a aussi ses défauts : elle peut-être caractérielle, moins résistante que d'autres, et a des cornes !

       Nous avons aussi quelques vaches laitières qui servaient à nourrir les veaux de lait que nous faisions avant.

     

Notre production

     Jusqu'à fin 2022 nous faisions des veaux sous la mère : séparés de leur mère de la naissance jusqu'à la vente (6 mois). 

     Cette production, plus contraignante en termes d'astreinte pour l'éleveur, ne nous paraissait pas très compatible avec les principes de l'agriculture biologique. Nous avons donc arrêté en 2023 pour ne faire que des veaux rosés.

   Ce sont des animaux élevés au pré (dès que les conditions météo le permettent) avec leur mère et vendus à 8 mois.

      Aujourd'hui nous réfléchissons à produire aussi des animaux finis : génisses de 3 ans et bœufs de 4 ans.

L'alimentation

     Nos animaux sont nourris exclusivement avec les aliments produits sur l'exploitation : foin, céréales, protéagineux...

      Nous n'achetons que des minéraux bios pour compléter leur alimentation.

Les soins vétérinaires

     Nous utilisons au maximum les médecines "douces" pour soigner nos animaux : phytothérapie, homéopathie et aromathérapie.

     Il peut toutefois arriver que cela ne soit pas suffisant. Dans ce cas, nous avons recours aux antibiotiques : uniquement lorsque cela est justifié et avec parcimonie ! 

   La réglementation bio prévoit qu'un veau puisse recevoir un traitement allopathique dans sa vie et trois par an pour une vache au maximum.

     Dans le cas où un animal a eu des antibiotiques, nous doublons le délai d'attente avant abattage prévu par le fabricant du médicament afin de s'assurer que ce dernier a bien été complètement éliminé.

     Si l'état d'un animal nécessite plus de traitement que ce qui est toléré, il partira ensuite dans le circuit conventionnel.

     Nous avons choisi d'écorner nos vaches : en effet celles-ci se battent pour déterminer l'ordre hiérarchique du troupeau  et peuvent à ces occasions se blesser gravement ou pire. 

     Les écorner petites permet de les laisser exprimer leur comportement naturel sans risques pour elles et de les limiter pour nous quand nous les manipulons.

      Cette intervention est réalisé le plus tôt possible (7 jours dans l'idéal) sous anesthésie, avec un antidouleur et à proximité de la mère pour limiter au maximum le stress du veau.

      Le progrès nous permet aussi de trouver aujourd'hui des limousines qui naissent sans cornes grâce à l'introduction du gêne dans la race : nous avons fait le choix d'investir sur plusieurs reproducteurs porteurs de ce gêne afin d'éviter au maximum l'écornage à l'avenir.

     Dans tous les cas, notre priorité reste dans le bien être de nos animaux.

 

Vers un changement de race

     Nous envisageons aujourd'hui de changer de race de bovins.

     Très rustique, précoce, proche de l'homme et valorisant bien des rations à l'herbe la black angus nous semble être un bon choix pour l'avenir. Même si elle est peu présente en France, c'est aujourd'hui la race de vache à viande la plus élevée au monde.  Elle donne une viande avec un persillé incomparable et présente l'avantage d'être aussi naturellement sans cornes !

      Nous avons commencé à acheter quelques génisses fin 2023 et attendons les prochaines en 2024.

      Est-ce que nous garderons deux troupeaux ou envisagerons de ne garder que les angus ? Affaire à suivre....